L’étang

L’étang, miroir où se brisent les cieux, Mêle les ombres des grands saules pleureurs. Les nénuphars flottants, vestiges d’argile, Dessinent la tranquillité de l’eau.

Les grenouilles rient, sous le secret des algues, Leurs coassements éclatent comme un rire d’enfance, Et le vent léger, entre les roseaux,
Chuchote des histoires de l’ancien temps.

  • Marcel Proust